Camp militaire de Caylus le 27 février la dernière battue
A l’initiative de Loic, une invitation a été lancée aux archers du Tarn et Garonne pour venir chasser le grand cervidé, le chevreuil, le sanglier et pour les plus adroits des archers pourquoi pas flécher un renard sur le territoire de la SCMCC (Société de Chasse du Camp Militaire de Caylus) le 27 février.Huit archers ont bien voulu répondre à l’invitation (Philippe, Loic, Bruno, Jérôme, Mikel, Éric, Quentin et Denis).Les huit compères se sont retrouvés de bonne heure en haut du petit village de Caylus, un point de vue qui domine le joli territoire du Causse. Une fois tous arrivés à l’heure les 8 archers se sont mis en route vers le lieu-dit Cap Del Bosc où le président de la SCMCC le Colonel Éric Barrière les attendait pour les accueillir.
Une fois arrivés au camp nous nous faufilons dans la foule impatiente des actionnaires du camp pour aller vers le garde qui contrôle nos papiers et aussi signer les feuilles de consignes et de sécurité pour participer à la journée.L’organisation militaire est bien présente à 8h30 précise le Président de la SCMCC qui prend la parole pour faire un bilan de la saison car et oui toute bonne chose à une fin car c’est la dernière battue du camp militaire de Caylus pour la saison.Une fois les applaudissements faites par tout le monde le directeur de battue nous énumère les consignes distinctes et précises de ce que nous allons pouvoir éventuellement flécher durant la battue. Les consignes de sécurité terminées les chefs d’équipe sont appelés pour récupérer leur brassard avec les numéros et les feuilles des personnes qui sont avec lui. Voilà l’équipe 18 est appelée en effet les 6 archers se présentent derrière Loic nôtre chef d’équipe qui est actionnaire sur le camp depuis quelques années.
Nous arrivons sur la ligne que le Camp nous a trouvé, une ligne au milieu de la traque, Eric et Denis iront se poster à droite d’un petit chemin où plus loin seront postés des carabines, les autres suivront leur chef de ligne à gauche qui les postera chacun leur tour à 30 mètres derrière un muret en pierre. Comme énoncé aux consignes le matin le début de la traque se fait entendre par un coup long de trompe à 9h30. Tout au long de la battue nous entendons des menées plus ou moins loin des piqueurs qui donnent beaucoup pour nous faire voir du gibier mais en vain. Ils n’y arriveront que vers 12h25 soit 5 minutes avant la fin de la traque. Loic commencera par voir un joli renard à 5 mètres de lui mais il ne pourra flécher car il juge que la végétation est trop importante pour faire une belle flèche, Jérôme et Mikel quant à eux verront passer des chevreuils très vite et ils verront également une jolie biche fuyante qu’ils ne flécheront pas.
En revanche le jeune archer de cette battue Quentin aura l’occasion de flécher 2 fois un joli brocard à 2 minutes de la fin de battue qu’il se presse d’annoncer par radio à Loic qui sonne la fin de battue juste après avoir eu le message de Quentin. Une fois la battue finie Quentin est allée voir sa première flèche qu’iltrouva complètement cassée et du coup il contrôle sa deuxième flèche. Mais où se trouve cette fameuse flèche ? Il la découvre avec pas mal de poils et un peu de sang, bien assez pour demander à Cédric de la recherche au sang de faire un contrôle de tir qui malheureusement se terminera en échec.
Pendant ce temps notre président, Philippe toujours dans l’impossibilité de chasser à la suite d’une ancienne blessure persistante à l’épaule, a suivi les traqueurs et les meutes.L’après-midi nous avons fait un atelier tir à l’arc pour faire découvrir notre passion de la chasse à l’arc au conseil d’administration mais aussi aux actionnaires du camp.Le succès fut au rendez-vous pour les chasseurs les plus âgées ce fût la curiosité qui les fit venir à nous, pour les plus sportifs ils ont pu essayer les différents types d’arc. Cette animation a attiré pas loin d’une cinquantaine de personnes autour de ce petit atelier.
Nous tenons à remercier Cédric Cavailles de l’UNUCR qui a encore une fois répondu présent et fais son maximum comme d’habitude.